Translation?

Tuesday 30 April 2013

Brussels, in combien des languages peux-tu call my name?


La Femme chocolat by Olivia Ruiz on Grooveshark
Pour moi Bruxelles avait un mystère que je voulais connaitre. J'ai lu quelques romans d'Amèlie Nothomb et je me suis dit que pour un caractère assez excentrique et beau, la ville serait une belle-ame, ce qui me correspondera peut-être aussi. Depuis plus d'un an, j'avais cherché les vols pas chers mais ce n'était pas encore le bon moment. A ce moment la, en février, lorsque Sasha s'est exclamé 'let's do it!', je le sentais. C'était mon anniversaire après tout, et la dernière chance de voyager avec mes meilleures amies à Toulouse, du coup il n'y avait aucune raison de dire 'non'.


Emma et moi, nous sommes descendues d'avion chic (Ryanair) à Charleroi pour attraper une navette à la ville. La première chose que j'ai remarqué c'était la plus importante. Effectivement, les frites. Quand j'ai lu les livres guides du Bruxelles et appris que les frites sont vendus sans les hamburgers atroces (et dans les kiosques partout en ville), c'était clair que les belges connaissent mon coeur.


En bus, on était toutes les deux choquées par la ressemblance du paysage avec l'Angleterre. Nos yeux était collées aux fenêtres en disant, 'Mais non en fait on est venu aux collines de la Grande Bretagne, c'est sur'.


Ma couchsurfeuse Vanessa toute gentille est venue à la gare pour nous chercher et nous amener chez Chris, le couchsurfer d'Emma pour dîner pendant qu'elle travaillait ailleurs. Le dîner était moroccan à grace à son coloc, et merveilleux, pas du surprise, avec plusieurs bières trappistes et du fruit et du chocolat. J'avais déjà accompli deux objectifs alimentaires. Trop facile. Et alléchant, comme j'en avais visualisé.



Puis, on a marché dans le froid pour retrouver Vanessa et aller boire plus de bière (c'était la saison, jugez pas) dans un bar plutôt hipster. C'était un peu le theme de ce séjour, le 'hipsterisme'. Vanessa était curieuse pour le faire connaissance, du coup tout le temps s'était passé par mettre le doigt en chuchotant 'et lui? Il est bien hipster?' Normalement elle avait raison.

Vanessa

So the reason for the title, and for switching now to English, is to highlight one of my adorations for Brussels. It is simply a city of three languages. Almost everything is translated from French into English and Dutch, and just about everyone on the street speaks at least those three. Well why not, anyway? If you can speak one, speak three, or even six. I had finally found an in-between of France and England, and was no longer an expat, nor a francophone wanna-be. I was just simply a hybrid, like everyone else. My host Vanessa was continually switching mid-sentence, depending on her mood or her carefully chosen vocabulary. I loved it. I was at home!


The following afternoon after a snuggle with Luna, Vanessa's princess reincarnated cat, a cup of tea and a yoga session, I met up with Emma to scavenge the streets for... you guessed it, waffles. And the pissing boy statue. Apparently this was a no-miss incomprehensible tourist attraction and icon for the city. Everyone meandered around it munching on fried bread oozing with melted chocolate, staring quizzically at the...pissing boy.

I was definitely more thrilled about what was in my hands.
Oh my waffles.
That being done we walked up through the downtown grand-place, admiring a few window displays. Twas the easter season, after all, then through the business district to catch the bus to Amsterdam (see blog) to return three days later.

 
Chocolate? Samples? Yes please..
Another nicetie of the north--lace.
I think I can wait a few years before I start that sort of collection.
La Grand-Place de Bruxelles
I couldn't forget the speculoos frenzy.
I hadn't heard of this stuff before I came to France.
It's a bit like a ginger snap with a brown sugar complex.

En rentrant on a trouvé Chris, le hôte trop genereux d'Emma, et sa copine tellement amicale (avec un amour reciproque de la langue française) dans le bar <<Délirium>> bien connu dans le livre des records de Guinness pour combien des bières il avait. Plus de deux milles! Emma a pris une sans gluten, moi une de pamplemousse, et Anna, une de chocolat. Je préférais celle du chocolat.


Comme j'ai normalement de la chance (on tappe la bois), Vanessa était libre pendant la journée. On a fait une ballade super sympa autour de la ville jusqu'à le parc du Cinquantenaire pendant que j'admirais toutes les grandes rues, les belles portes, les affiches des gauffres.. Ou voila, il y a mes photos.


The neighborhood of EU buildings,
as I'm sure all you political experts already know
Brussels is the capitol of the EU.

 I like doors. I think they like me a little too.


Après une longe ballade sous les étoiles via les quartiers qui me rappelaient de San Francisco puis de Londrès, puis de Paris, et encore de Londrès, on a bien bouffé chez le resto de sa mère, une fois encore j'ai de la chance, il était thailandais! yum!!

Et trop tristement, c'était le matin, et l'heure de rentrer chez moi.

J'avais trouvé des amitiés très profonds, une avec une ville funky et spectacular, une avec une couchsurfeuse spéciale. C'est pour ça qu'on prends les chances; on trouves les conséquences extraordinaires.

Je pense que même Luna était d'accord qu'il faut que je revienne à Bruxelles.

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